Saison 25 (360° Géo)

A 17 kilomètres de la capitale du Monténégro, Podgorica, se trouve une ferme d'ânes où Drina, Julia et Mandarina ont trouvé refuge. Leurs anciens propriétaires les maltraitaient.

Depuis des siècles, dans les Alpes suisses, les "chercheurs et chercheuses de cailloux" partent en quête de cristal de roche. Certains vont jusqu’à risquer leur vie au cœur des "fours" , ces profondes crevasses et cavités où se forme le quartz. Il faut dire que ces pierres précieuses peuvent rapporter quelques milliers d’euros...

Dans le Maine, le homard est une source de revenus pour les secteurs de la restauration et et de la pêche. Mais les baleines se prennent dans les pièges à homards.

Pendant des siècles, les bergers albanais ont parcouru les Balkans avec leurs troupeaux, en quête d’herbe fraîche et d’eau pour leurs chèvres et moutons. Mais la dictature communiste a mis un terme à cette tradition. Après la chute du régime, les bergers ont essayé d’initier leurs enfants à la vie pastorale, mais ceux-ci ont quitté les campagnes pour aller étudier en ville. Quel avenir pour les bergers des Balkans ?

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Afin de revivre comme leurs ancêtres, plus d'une vingtaine de descendants de la tribu des Nez-Percés partent en balade dans le parc de Yellowstone.

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Sur l’île de Sulawesi, en Indonésie, le peuple Toraja entretient un rapport à la mort qui fascine les Occidentaux depuis toujours. La vie est rythmée par la préparation de futures funérailles qui peuvent parfois coûter plusieurs centaines de milliers de roupies. Les familles cohabitent avec les dépouilles de leurs proches en attendant d’avoir réuni l’argent nécessaire à la cérémonie funèbre. Dans le village de Salu Sopai, 180 villageois se relaient depuis plusieurs semaines, pour construire un village temporaire pour accueillir le millier d’invités attendus à la Fête des sept jours. Isak et ses sept frères et sœurs tiennent à enterrer leur mère selon les rituels funéraires des Toraja. Ils ont économisé pendant 21 ans pour financer cette cérémonie. Isak et sa femme se rendent chez un sculpteur. Ils souhaitent commander un Tau-Tau, statue à l’effigie du défunt.

Originaires d’Amérique du Nord, les ratons laveurs prolifèrent depuis un siècle en Europe. À Berlin, ces mammifères omnivores nocturnes trouvent des conditions propices pour se nourrir et s’abriter. Malgré leur apparence sympathique, ils sont considérés comme nuisibles. En 2016, l’espèce a même été qualifiée d’invasive par l’Union Européenne, c’est-à-dire qu’elle présente un danger pour les écosystèmes du continent. Depuis, les ratons laveurs sont officiellement chassés en Allemagne. Tout a débuté de façon banale. Mathilde Laininger, une vétérinaire allemande, décide de recueillir deux ratons laveurs orphelins que des clients avaient amenés dans son cabinet à Berlin. Or, cette espèce est considérée comme invasive en Europe de sorte qu’il est interdit de relâcher dans la nature des individus malades ou blessés après leur guérison.

Appelée Rapa Nui par ses habitants, l’île de Pâques est l’île la plus isolée au monde. Le mois de février y est marqué par les célébrations de Tapati, un festival s’étalant sur une semaine. Au programme, une trentaine de manifestations sportives et culturelles, ouvertes aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Le point culminant est une sorte de triathlon où les participants pagaient, courent et nagent. Le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen a découvert l’île en 1722 le jour de Pâques, d’où son nom. Sa colonisation par les Polynésiens remonte au Ve siècle de notre ère. Ses habitants l’appellent Rapa Nui, soit la "Grande pagaie". La civilisation pascuane est surtout connue pour ses quelque 900 statues monumentales ou moai. Leur construction et leur transport sur des rondins ont toutefois conduit à la déforestation de l’île. Au fil du temps, différentes puissances ont tenté de s’emparer de ce paradis des mers du Sud.

Au Cambodge, des milliers de personnes vivent dans des maisons sur pilotis ou dans des habitations mobiles sur le plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est, l'immense Tonlé Sap. Les villages flottants se déplacent au gré des saisons en suivant le cycle de l’eau. À la saison sèche, le niveau d’eau du Tonlé Sap peut baisser de 8 mètres en-dessous de sa cote normale. C’est alors le moment de changer de mouillage. Des villages entiers migrent vers le milieu du lac où des passes plus profondes servent toute l’année de voies navigables. La famille Yol prépare activement son départ. Deux maisons sont déjà ancrées au nouvel emplacement, les quatre autres devraient suivre dans les prochains jours. Beun, 73 ans, est à la tête d’une famille nombreuse. C’est lui qui, comme chaque année, organise la migration de leurs habitations flottantes. Au printemps, tout est en mouvement sur le Tonlé Sap.

Des centaines de milliers de chats déambulent dans les rues d'Istanbul. S´ils semblent bien nourris et en bonne santé, c´est grâce aux habitants qui prennent soin d´eux, parfois sans compter. Une vieille tradition qui remonte à l´empire ottoman. À Istanbul, les hivers sont plutôt frais et humides, ce qui affecte les nombreux chats errants. Bon nombre d´habitants dépensent alors sans compter pour les nourrir. Ayten, 70 ans, s´occupe ainsi de plus de cent félins. La municipalité met à sa disposition un petit jardin. Elle nourrit ses protégés grâce à ses propres moyens et aux dons des voisins. Ali, qui travaille occasionnellement sur des chantiers, dépense la totalité de ses ressources pour "ses" chatons. Il leur construit des cabanes et passe chaque minute de libre avec eux. Quant aux salons de thé, cafés et restaurants, ils sont grands ouverts aux chats, avec des gamelles à leur disposition.

Région de montagne très reculée, la Svanétie se vide de ses habitants, partis chercher une vie meilleure en ville. Cet exode n’épargne pas Kala, un village perché à 2.000 mètres d'altitude. Un phénomène qui inquiète le directeur de l'école, fréquentée par 17 élèves seulement. Ici, faute de professeurs, certaines matières comme l’anglais pourraient ne plus être enseignées... L’anglais, c’est la matière qu’enseigne Lana Dvalishvili. Lorsqu’elle a répondu à l'appel du ministère géorgien de l’Éducation pour intégrer l’école locale, l’anglais était pour la plupart des gens du coin une langue exotique. Mais les temps changent. Même si les hivers rudes et la distance qui la sépare de sa famille et de la ville la rendent parfois mélancolique, Lana se démène. Les familles ou l’école manquent d’argent ? Qu’importe, elle prend sur son salaire ou ses économies pour acheter livres et manuels. L’enseignante en est à son quatrième hiver dans les montagnes de Kala.

Pendant des siècles, les pêcheurs d’Islande ont traqué inlassablement le cabillaud. Mais depuis quelques années, une autre ressource marine éveille toutes les convoitises. Il s’agit d’un étrange animal encore inconnu : le concombre de mer, également nommé holothurie. C’est lui la nouvelle star des eaux territoriales islandaises. À Akranes, un village de pêcheurs sur la côte ouest de l’Islande, Eymar s’apprête à prendre la mer avec son petit équipage. Chaque année, le ministère de la Pêche fixe des quotas afin de préserver les ressources halieutiques. Le nombre de pêcheurs est en constante diminution, car les licences se transmettent de génération en génération, lorsqu'elles elles ne sont pas revendues par les familles à des prix inabordables pour les débutants dans le métier. Eymar, marin pêcheur depuis près de soixante-dix ans et propriétaire d'une petite flotte, a le droit de capturer 150 tonnes de cabillaud et 30 tonnes d'holothurie par an.

La province de Mendoza, aux pieds des Andes, est la plus grande région viticole d’Argentine. On y cultive le malbec, cépage très convoité dont est fait le célèbre vin rouge éponyme. Depuis toujours, la production du vin est une affaire d’hommes en Argentine. Pourtant, des femmes ont décidé de s’engager et de s’associer pour créer leur propre vin, baptisé "Apasionadas". Malgré un parcours semé d’embuches, leur rêve est devenu réalité. Federica Agüero est fière d’avoir créé "les femmes de la vigne". Ce collectif donne un sens à sa vie. Cette mère célibataire a eu l’idée de réunir 22 femmes aux parcours souvent tragiques. Elles ont toutes un point commun : elles possèdent un petit vignoble hérité soit de leurs ancêtres, soit de leurs ex-maris qui, après le divorce, ont gardé pour eux les meilleures vignes. Ce n’est qu’en s’associant que ces femmes ont enfin pu fabriquer et commercialiser leur propre vin.

Au Panthéon des espèces les plus étranges, l’ornithorynque tient une place de choix. Il faut dire que cet animal emblématique d’Australie a de quoi intriguer : il a un bec de canard caoutchouteux, une queue plate, un peu comme celle du castor et des pattes palmées, comme la loutre. C’est un mammifère ovipare, autrement dit qui pond des oeufs et qui allaite. À leur arrivée en Australie, les premiers Européens à observer un spécimen vivant sont déconcertés par son apparence et pensent d’abord à une supercherie. Par la suite, la chasse à la fourrure pousse l’espèce au bord de l’extinction. Depuis, sa population s’est rétablie, mais reste sous pression. Car nombreuses sont les menaces qui pèsent sur l’habitat de ces animaux insolites, à commencer par les feux de brousse et les inondations. Sans oublier l’accaparement croissant des espaces naturels parl’homme. De nouvelles mesures de protection et de relocalisation devraient le faire réapparaître.

Le trafic inter-îles était déjà essentiel à l’époque où les Vikings, originaires de l’actuelle Norvège, peuplaient les îles Féroé. Les navires approvisionnaient la population locale surtout en produits de la pêche. Depuis, l’aviron a remplacé les drakkars pour s’imposer comme sport national. Une activité que les femmes pratiquent de longue date. Chaque été, des régates ont lieu au large du port de Tórshavn, la capitale. Fin juillet, à l’occasion de la fête nationale, une centaine d’équipes s’affrontent dans des embarcations traditionnelles en bois. La barreuse Jannie Dam Jacobsen entraîne trois fois par semaine son équipe, six femmes âgées de 25 à 40 ans. Toutes ont une famille, travaillent ou étudient et consacrent leur temps libre à ce sport très physique qui exige autant d’endurance que de passion. Cette année, l’équipe est bien décidée à remporter le trophée. Contrairement aux yolettes modernes, leur bateau taillé à la main dans le bois ne dispose d’aucun équipement de confort.

Le pinisi de Sulawesi est un voilier de fret très maniable. À l’époque coloniale néerlandaise, il assurait la liaison entre les îles indonésiennes, transportant indifféremment de simples marchandises comme de précieuses denrées destinées à l’exportation, notamment des épices. Cette goélette capable d’affronter la haute mer a traversé le temps. Aujourd’hui encore, les pinisis continuent d’assurer le ravitaillement de l’archipel indonésien en produits de consommation courante. Même si de nos jours, ils sont souvent motorisés. En revanche, ils sont toujours construits à l’ancienne, sur la plage, sans plans de construction, ni technologie moderne. Ce type de construction a permis son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Le savoir-faire de ses bateaux exceptionnels se transmet oralement de génération en génération, de père en fils.

Si les légendaires guerriers samouraïs ont disparu depuis longtemps, leur art du tir à l’arc équestre, appelé "yabusame", a traversé les millénaires. Ce rituel traditionnel qui se pratique dans des sanctuaires shintos est longtemps demeuré l’apanage des hommes. Mais sous l’impulsion de quelques femmes engagées, il connait une révolution. Ayuko Kamimura, surnommée Amy, est une pointure de l’archerie à cheval au Japon. Elle a tiré ses premières flèches il y a plus de vingt ans alors que son père œuvrait à faire évoluer cette tradition vers une discipline sportive. À 51 ans, elle est la première, et pour l’instant la seule, monitrice de yabusame. Un titre que lui reconnaissent même les ultra-conservateurs qui font une lecture religieuse de ces cérémonies. Son arc mesure près de deux mètres de long. Nulle part ailleurs, les cavaliers n’utilisent des arcs aussi longs. Une fois par an, Ayuko organise le sakura, le seul tournoi sportif de yabusame ouvert uniquement aux femmes.

L’île de Noirmoutier, en Vendée, est un petit coin de paradis. Si elle est connue pour ses mimosas, ce sont surtout ses marais salants qui l’ont rendue mondialement célèbre. Vent, soleil, outils traditionnels et gestes ancestraux : la technique de récolte de l’or blanc de Noirmoutier est restée quasi inchangée au fil des siècles. Nous sommes au début du printemps, l’île est encore plongée dans la grisaille hivernale. Pourtant, un jeune homme travaille seul au bord d’un immense bassin, un grand racloir en bois dans les mains : Arnaud Jégat est l’un des 150 saliculteurs, ou sauniers comme on les appelle ici, installés à Noirmoutier. Avec le retour des beaux jours, il est temps pour lui de tirer les salines de leur torpeur. La préparation du marais en vue de la récolte estivale prend la majeure partie du printemps. Chaque matin, Arnaud surveille le ciel avec appréhension, car le résultat de son travail est entièrement tributaire de la météo.

Dans l’est du Canada, les 75 habitants d’un village de pêcheurs situé sur l’île de Terre-Neuve font face un dilemme : rester ou quitter définitivement les lieux. À Saint-Jean, capitale de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, l’administration promet 270 000 dollars à chaque foyer qui fera le choix du départ. Une solution moins onéreuse que l’entretien des infrastructures, selon les élus. Mais la population ne partage pas cet avis. À Terre-Neuve, les programmes de relogement ne datent pas d’hier. Dès les années 1950, les habitants des régions reculées ont été transférés vers des territoires plus urbanisés sur décision des autorités. Au fil du temps, ces programmes de relogement imposés sans alternative ont nourri une hostilité croissante. Mais les considérations économiques l’ont emporté et la menace du chômage a vidé de ses habitants des centaines de villages côtiers autrefois florissants.

Paris est une destination de rêve pour les touristes du monde entier. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle est un lieu de vie pour des millions et des millions d’abeilles. Grâce à ses jardins historiques et à ses avenues bordées d’arbres, la capitale leur offre une très grande variété de fleurs. Et si l’on visitait la "ville lumière" à hauteur d’abeille ? Menacée d'extinction, l'abeille est devenue le symbole de la préservation de la biodiversité. Depuis les années 2000, de grandes villes comme Paris, New York, Londres ou Berlin abritent une nouvelle génération d’apiculteurs. Leur objectif : prendre soin de cet insecte, essentiel à la survie de l’humanité. Mais, qu’est-ce qui nous fascine autant chez les abeilles ? Et comment se sentent-elles dans nos villes ? Dans la capitale française, les abeilles trouvent facilement de la nourriture, grâce aux périodes de floraison réparties sur toute l'année...

Depuis des générations, le poney du Connemara est très populaire en Irlande. Chaque année, de nombreux spectacles et compétitions équestres célèbrent cet équidé réputé pour sa robustesse. Le point d’orgue de ces manifestations est le Connemara Pony Festival de Clifden, la capitale du Connemara, qui voit s’affronter les plus beaux spécimens de la race. Situé dans l’ouest de l’Irlande, le Connemara est une terre sauvage et rude, battue par les vents, où se côtoient criques, marais rocheux et falaises escarpées. Et le royaume du poney du Connemara - unique race équine indigène de l’île. Cet animal fascinant a conquis le cœur des habitants - notamment des plus âgés qui le considèrent un peu comme leur mascotte. Et pour cause : il n’y a pas si longtemps, c’est lui qui assurait la survie des autochtones. À l’origine, le Connemara était un poney de travail. Puissant et compact, il se prêtait tout particulièrement aux travaux des champs et au transport...

Avec son pelage bariolé, le douc à pattes rousses est considéré comme l’un des plus beaux primates au monde. Mais ce "singe aux cinq couleurs" est menacé à la fois par le braconnage et la destruction de son habitat naturel. Au Vietnam, la péninsule de Son Trà est devenue leur dernier refuge... Bùi Van Tuân et Luc Nguyen sont des défenseurs de la cause animale. Depuis des années, ils surveillent la population de doucs sur la péninsule de Son Trà. Ces singes très paisibles, qui mesurent environ 70 centimètres à l'âge adulte, vivent en petits groupes. Ils passent le plus clair de leur temps dans les cimes des arbres où ils sont à l’abri des prédateurs et se nourrissent de feuilles. Au début de la guerre du Vietnam, la marine américaine avait débarqué sur la péninsule de Son Trà, qui, par la suite, était restée une zone militaire interdite aux civils en raison de sa position stratégique. Les doucs à pattes rousses ont donc pu s’y reproduire en toute tranquillité...

Situés à cheval sur les départements de la Manche et du Calvados, les marais du Cotentin et du Bessin sont composés de marécages et de polders gagnés sur la mer par endiguement. Ce fragile écosystème de quelque 30 000 hectares est aujourd'hui menacé par les sécheresses et les pluies diluviennes. Au printemps, les niveaux d’eau baissent dans les marais du Cotentin, révélant ainsi de grandes étendues de terre. Pour les éleveurs Christelle et Valéry Férey, le retour de la belle saison est synonyme de délivrance pour leur troupeau : à l’étable depuis le mois de novembre, les vaches vont pouvoir retourner paître dans le marais d’Amfreville, à quelques encablures à l’ouest de Sainte-Mère-Eglise. Le couple perpétue ainsi la tradition familiale du pâturage au marais : ses bêtes broutent neuf mois de l’année dans les fertiles prairies humides. Les vaches nourries à l’herbe des marais donnent un lait riche et crémeux de qualité supérieure...

En Bolivie, on appelle "cholitas" les descendantes des tribus indigènes andines. Sur le plus haut skatepark du monde, niché à 3 500 mètres d’altitude, des cholitas s’entraînent au skateboard, vêtues de leur jupe traditionnelle à volants. Histoire de prouver qu’une cholita peut tout faire, même tenir en équilibre sur une planche en bois et pratiquer un sport extrême prisé des Occidentaux. Niché à 3 500 mètres d’altitude, le spot "Pura Pura" est aussi le plus haut skatepark du monde. Vêtues de pollera, la jupe traditionnelle à volants, les neuf skatboardeuses s’y entraînent, histoire de prouver qu’une cholita peut tout faire, même tenir en équilibre sur une planche en bois et pratiquer un sport extrême prisé des Occidentaux.

Les food trucks sont omniprésents à New York, en particulier à Astoria, dans le Queens, un quartier qui symbolise plus que tout autre le creuset américain. Une telle diversité linguistique et culturelle n'existe nulle part ailleurs. Avec, à la clé, des spécialités culinaires du monde entier. Après avoir installé un premier véhicule à Astoria, l’Egyptien Mohammed Afifi vient d’acheter un food truck d’occasion qu’il aménage avec son frère Ibrahim et une poignée d’amis. Ils se préparent d’arrache-pied à la visite d’inspection qui, ils l’espèrent, se soldera par la délivrance d’une licence. Dès que l’autorisation tant attendue aura été apposée sur le camion, ils rechercheront un emplacement approprié à Manhattan...

On aurait pu croire la profession de muletier disparue. Et pourtant... À l’extrémité sud des Alpes, dans la région italienne du Piémont, le refuge Morelli Buzzi est perché à 2 300 mètres d’altitude, sans aucun accès routier. Trois mois par an, son gardien propose le gîte et le couvert aux randonneurs. Durant cette courte saison, c'est Luciano Ellena, le dernier muletier du Piémont, qui livre le refuge en vivres.

Aux Maldives, des raies mantas se regroupent chaque année dans la baie de Hanifaru. Ces créatures inoffensives pour les humains sont menacées partout dans le monde – sauf ici, dans cette réserve marine unique au monde où les apnéistes en charge de leur protection peuvent côtoyer les gracieuses géantes des mers. Baa est l’un des 26 atolls de l’archipel des Maldives, qui compte 1196 îles. C’est dans ce cadre idyllique que travaille Elspeth Strike, dite Ellie. Elle est cheffe de projet chez Manta Trust, une organisation britannique qui œuvre à la protection des raies mantas.

En Amazonie, les communautés indigènes ont souvent adopté un mode de vie à l’occidentale. Mais face à un quotidien dominé par les maladies, la pauvreté et le sentiment de déshérence, les mentalités changent. Dans un nombre croissant de villages, les habitants reviennent à leur ancien mode de vie. Ils cultivent du manioc et du cacao et reboisent les surfaces défrichées avec des espèces endémiques. Paulo da Silva Bererra fait partie des Munduruku, un peuple amérindien présent dans la région depuis des générations. Située à la lisière de la forêt tropicale brésilienne, la petite localité d’Açaical voit depuis de nombreuses années des agriculteurs étrangers s’installer et perturber l’organisation villageoise. Alors que les nouveaux venus pratiquent l’élevage bovin, les petits paysans munduruku ont fini par se tourner vers la monoculture et sont désormais nombreux à recourir aux engrais chimiques et autres désherbants.

Avec son plumage bleu outremer flamboyant et son bec cerclé de jaune, l’ara hyacinthe est l’un des plus beaux perroquets de la forêt tropicale brésilienne. Neiva Guedes, biologiste et ornithologue, a décidé de s’engager en faveur de la protection de l’espèce, menacée par la déforestation et la conversion en pâturage de surfaces défrichées.

La paille de seigle a longtemps été le matériau de construction des pauvres. Elle servait à couvrir la toiture des chaumières, à isoler les murs ou à pailler les chaises. Mais quand la mécanisation a permis de produire des matériaux plus durables et de meilleure qualité, la paille est tombée en désuétude. Aujourd’hui, elle connaît une renaissance grâce à des artisans engagés dans la décoration haut de gamme.

Dans l'État d'Assam, dans le nord-est de l'Inde, la cohabitation avec les éléphants donne lieu à de violentes confrontations entre pachydermes et les riziculteurs.

Si la boxe est un sport bien ancré à Cuba, sa pratique a longtemps été interdite aux femmes. Mais une page se tourne. Les boxeuses sont en route vers la parité et font leur retour sur le ring pour concourir. Certaines participeront même aux épreuves des Jeux olympiques de Paris. Elles s’entraînent sans relâche pour y parvenir. Quant à la relève, elle est déjà prête à enfiler les gants.