
Saison 14 (Infrarouge)
Épisodes

1. Garde nationale deux fois citoyen
Le soir de l'attentat de Nice, survenu le 14 juillet 2016, le président de la République, François Hollande, annonce la création d'une Garde nationale composée de réservistes et volontaires. Il s'agit dans un premier temps répondre à la demande des citoyens qui veulent prendre une part active à la défense du territoire. Pour les militaires c'est un apport en personnel non négligeable puisque chaque jour environ 5500 personnes viendront soulager la charge de travail grandissante des troupes dans le contexte de l'Etat d'Urgence. Enfin il s'agit de rendre la réserve plus attractive pour y intégrer des civils qui s'engagent pendant une période plus ou moins longue pour servir le pays au sein de ses forces armées.

2. Je dis donc je suis
Apprendre à penser librement, à argumenter, à avoir confiance en soi… C’est tout ce que souhaite Mathilde Levesque à ses élèves de seconde.L’objectif de cette professeure de français à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, dépasse largement l’étude des textes classiques. Dans ses cours, on parle de Pierre Bourdieu, de chant lyrique, de sophrologie et d’éloquence : un véritable laboratoire pédagogique. Loin des clichés qui collent à la banlieue, sans pour autant verser dans l’angélisme, ce film, tourné durant toute une année scolaire, nous fait découvrir des adolescents qui, peu à peu, affirment leur expression et leur mode de pensée.

3. Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Annie vit dans un pavillon sans prétention de la périphérie d’une ville moyenne du sud de la France avec 2 de ses 3 enfants. L’un travaille, l’autre s’éveille lorsque la nuit tombe. Le troisième fait des études à Paris. À l’intérieur de leur maison, du désordre et des objets, partout. Rien de cher ou de luxueux. Tout semble en attente. Tout semble avoir été posé là, provisoirement. L’espace est confus. Aux murs, les marques du temps. Des babioles. Une photo d’elle, jeune, belle femme avec cette coiffure datée qui encadre encore aujourd’hui son visage. Quelques clichés des enfants, à différents âges.
4. Infracourts: L'amour a tout prix
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5. On nous appelait Beurettes
Elles s’appellent Dalila, Aourdia ou Mina. Elles ont entre 45 et 50 ans et ont toutes grandi dans le même quartier de Bobigny, celui de l’Amitié, au début des années 70. On connaît bien l’histoire de leurs frères, les « Beurs », largement médiatisée. Mais les filles ? Le quartier de l'amitié, c’est aussi le quartier de la réalisatrice et narratrice du film, Bouchera Azzouz. Elles appelaient leurs mères les « daronnes ». La société allait, dans les années 80, les enfermer, elles, sous l’étiquette de « beurettes », féminin de « Beurs », mot dérivé du verlan pour dire « Rebeu », donc Arabes.

6. Opéra Académie
Ils sont Anglais, Polonais, Russe, Égyptien, Français, ont entre vingt et trente ans et sont des artistes en résidence à l'Académie de l'Opéra de Paris. Ce sont des chanteurs, des musiciens ou metteurs en scène venus de tous les pays et choisis pour leur excellence. Ils ont tous un point commun : leur passion pour la musique. Les rassembler en un même lieu est une expérience unique. Connectés à Skype et aux portables, ils parlent de Mozart, de Puccini, ou encore de Verdi. Ils sont le monde et les talents de demain et souhaitent réaliser leurs rêves de carrière en intégrant la Maison Opéra de Paris. Carole Grigy les a suivis pendant une année.

7. Goulag(s)
Ce documentaire est une plongée dans l’un des plus effroyables et gigantesques systèmes concentrationnaires les du XXe siècle. Des racines du Goulag, au centre même de Moscou, jusqu’aux confins de la Sibérie orientale, et ses emblématiques camps de la Kolyma, « Goulag(s) » tient autant du film historique que du road movie. En suivant l’enquête menée par Assia Kovrigina, dont le grand père a subi « l’exil à perpétuité » dans ces « camps spéciaux », il s’agit de comprendre la place centrale qu’a occupée le goulag dans l'histoire de l'URSS : tout autant instrument de terreur que de colonisation territoriale et d’expansion économique.

8. Gueules cassées
Allan Henry a 28 ans, il est journaliste et vit à Paris. Il a grandi à Verdun dans la Meuse. Ses potes sont tombés dans l’héroïne. 10 ans plus tard, Allan a décidé de revenir sur ses pas, pour tenter de comprendre. Pourquoi eux ? À quel moment a eu lieu le point de non-retour ? Pourquoi et comment cette jeunesse rurale est-elle une cible facile pour l’héroïne ? Pourquoi ce département ? La Meuse c’est sur la route de la drogue, qui part des Pays Bas et qui inonde la France. C’est aussi la Première Guerre mondiale et la crise de l’ère post industrielle. Ce film se veut avant tout rempli d’humanité. Ce n’est pas l’histoire d’une fatalité, c’est un récit d’espoir. La drogue y est évoquée à travers les liens d’amitié qui unissent Allan et ses amis d’enfance.

9. La maison des hommes violents
À Arras, dans le Pas-de-Calais, existe une structure unique en France dans l’accompagnement des auteurs de violences conjugales. Créé en 2008 à l’initiative de la Communauté urbaine et du parquet d’Arras, le Home des Rosati héberge en permanence huit hommes pour des séjours de trois semaines à plusieurs mois. L’équipe d’encadrement y pratique un travail thérapeutique intense et préventif. Qui sont ces hommes violents ? Quelle prise en charge sociale et psychologique leur propose-t-on ? Le primat de l’éducatif sur le répressif mérite-t-il d’être développé en France ? C’est à ces questions, au cœur du débat actuel sur les violences conjugales, que ce film répond à travers le suivi, au jour le jour, de six hommes à la maison des Rosati, de leur arrivée jusqu’à leur départ.

10. Détenus, victimes: une rencontre
José a été condamné à 17 années de prison pour homicide ; Stéphanie a été traumatisée par l’assassinat du père de son enfant. Des drames qui ont précipité des familles dans le deuil et la douleur. Qu'ils soient du « bon ou du mauvais côté de l'histoire », les deux camps sont profondément marqués et doivent assimiler la perte d'un être cher. Seule la réconciliation pourra les aider.

11. Police à bout de souffle
Pour la première fois, sept policiers ont accepté de se confier et de raconter à visage découvert la réalité de leur métier au risque de subir, pour certains, les foudres de leur administration. Ces paroles interdites décrivent la déshumanisation et la perte de sens de leur métier, le sentiment d’abandon, de déclassement et d’isolement.

12. Footballeur et homosexuel: au cœur du tabou
Yoann Lemaire connaît bien l'homophobie dans le monde du sport. Joueur de foot depuis son enfance, il a vécu de l'intérieur les a priori et les agressions du milieu. Néanmoins, depuis quelques années, il constate une évolution des mentalités, pour laquelle il a sa part. Depuis deux ans, avec son association Foot Ensemble, il s'est lancé dans une « croisade » contre l'homophobie dans les milieux amateur et professionnel. Avec son style simple et direct, et sa curieuse étiquette de « seul joueur gay », Yoann part à la rencontre de différents interlocuteurs : joueurs amateurs comme stars internationales, arbitres, journalistes, sociologues ou dirigeants de clubs.

13. PMA, le meilleur des mondes?
Avec les techniques médicales de procréation, tous les enfants sont désormais possibles. Seule ou à deux personnes de même sexe, avec ou sans son propre patrimoine génétique. Aujourd'hui, plus de 25000 enfants naissent chaque année via la PMA en France. Mais celle-ci reste exclusivement réservée aux couples hétérosexuels. Le désir d'enfant, lui, traverse tout le monde : célibataires, couples gays et lesbiens. C'est ce que les personnages de « PMA, le meilleur des mondes ? » prouvent à chaque instant.

14. La virilité
Dans ce film, des hommes ordinaires s'interrogent : seraient-ils, tout comme les femmes, victimes de cette virilité toxique ? Comment être un homme aujourd’hui? Et au fait, c’est quoi un homme ? Chacun a sa réponse. Chaque homme a dû s’inventer avec cette injonction à être dur. Raphaël se souvient de la cour de récré, avec sa loi du plus fort, qui était aussi la loi du plus viril. Hugo est de la génération porno. Il a grandi avec les images d’une sexualité violente, où les femmes soumises sont gages de virilité.

15. Addiction : vivre sans
L'alcool, les drogues, les médicaments, les écrans et les réseaux sociaux sont des addictions qui s'immiscent sournoisement dans les vies quotidiennes. Olivier, Fanny, Jeanne et Lolita, quatre anciens addicts ont accepté de raconter leur bataille contre l'addiction. Ces anciens accros à la cocaïne, à l'alcool, à l'héroïne ou aux médicaments évoquent chacun leur seconde vie et leur dépendance liée au goût de vivre, à l'abdication et à la liberté retrouvée. Les médecins et les infirmiers du centre d'addictologie de l'hôpital Sainte-Anne accueillent eux aussi tous les jours en consultation des anonymes dépendants.

16. Pornographie : un jeu d'enfant
A l'ère de l'Internet illimité, tout type de contenu est accessible depuis n'importe quel support. L'industrie pornographique n'a pas échappé au phénomène : les sites pornographiques gratuits et en libre accès ont envahi la Toile. En France, un enfant est exposé pour la première fois à du contenu pornographique en ligne à l'âge de 10 ans, en moyenne. Ces images sont souvent découvertes accidentellement. Les spécialistes parlent de «viol psychique» et s'alarment des conséquences que le X peut avoir sur la psychologie des plus jeunes. Les mineurs n'ont pas les armes pour décrypter ce qu'ils voient et font de la pornographie la base de leur éducation sexuelle.

17. Fos sur Mer, les révoltés de la pollution
À Fos-sur-Mer, les taux de cancer sont deux fois plus élevés que la moyenne nationale… Une situation qui perdure au nom de la sauvegarde de l'emploi. Ce silence coupable a été enfin brisé avec le dépôt de plaintes au pénal contre X par Daniel Moutet, lanceur d’alerte, ainsi que plus de 130 organisations, habitants et citoyens. Une première en France. À travers l’histoire de cet homme, de divers acteurs locaux et de plusieurs victimes, le documentaire raconte l’impact de quarante années de pollution incessante sur la santé des salariés de l’industrie, comme des riverains. Avec comme fil rouge, ces arbitrages majeurs qui traversent notre époque et qui nous concernent tous : emploi ou chômage ? Pollution ou santé ? Partir ou rester ?

18. Ma vie à côté de la centrale
C’est acté : la plus vieille des centrales nucléaires françaises, Fessenheim, cessera toute activité en 2020. Le premier réacteur s’arrêtera en février, le second en juin. Annoncée pendant le quinquennat de François Hollande, la fermeture de ce site industriel mis en service en 1977 a été reportée plusieurs fois. Hier fleuron ultramoderne de l’énergie nucléaire, aujourd’hui symbole de sa dangerosité, la centrale emploie 850 salariés d’EDF et de manière indirecte, 350 salariés d’entreprises sous-traitantes. Elle assure aussi à la commune une prospérité hors normes.

19. Un Pour Un
Basé sur le travail de l’association Le Relais Ile de France, ce documentaire aborde la rencontre improbable entre des jeunes de banlieue, souvent stigmatisés, et des adultes autistes. Ces garçons et ces filles, sortis du système scolaire, vont retrouver un nouveau souffle en suivant une formation de deux ans au sein de l'association «Le Relais Ile-de-France», où ils vont apprendre à prendre en charge des autistes aux pathologies lourdes grâce à un accueil personnalisé. Ces jeunes des quartiers populaires bénéficient ainsi d'une réinsertion sociale et professionnelle qui leur permet ensuite d'obtenir une formation qualifiante et un diplôme. Le documentaire fait écho en cela à la sortie du film «Hors Normes» d'Olivier Nakache et Eric Toledano, ce 23 octobre.

20. Afghanistan, l'héritage des French Doctors
Ce film raconte quarante ans d’Histoire de l’Afghanistan, de 1979 à nos jours. De l’invasion au retrait des troupes soviétiques, des exploits du commandant Massoud jusqu’à l’émergence des Talibans, à travers le prisme des French Doctors, leur histoire, leur engagement, leur mission.

21. Enfants de Femmes Battues, les Oubliés
Souvent oubliés et considérés comme des victimes collatérales, les enfants de femmes battues sont des rescapés. Lorsque leurs mères subissent des violences sous leurs yeux, la santé mentale et physique des enfants chancelle. Avec des séquelles souvent lourdes, parfois irréversibles. Cinq enfants devenus majeurs racontent la vérité du huis clos familial qui a meurtri leur enfance. Ils livrent leur lutte quotidienne pour détourner la colère qui gronde en eux.

22. Françoise Dolto, au nom de l'enfant
Entre 1976 et 1978, la psychanalyste Françoise Dolto anime tous les jours sur France-Inter « Lorsque l’enfant paraît ». Ces dix minutes radiophoniques consacrées à l’éducation remportent un succès fulgurant et vont révolutionner le rapport à l’enfant de toute une société. Elles sont le point de départ d’un film qui, grâce à un fond d’archives inexploré jusqu’alors, retrace la vie et le génie clinique de Françoise Dolto. A travers cette émission, c’est quarante ans de pratique thérapeutique, basée sur l’écoute et la parole, que Françoise Dolto met au service du plus grand nombre.