Saison 11 (Alain Decaux raconte)

Alain DECAUX évoque un épisode tragique du stalinisme Hongrois. Il relate le complot politique qui a amené Laszlo RAJK, militant communiste, ministre des affaires étrangères Hongroises arrêté en 1949, à avouer sous la contrainte son appartenance a l'espionnage Américain, comment il fût jugé, exécuté, puis réhabilité en 1956.Son propos est illustré à l'image par de nombreuses photographies (origine non identifiée).

Alain DECAUX évoque le naufrage du Tubantia, paquebot Hollandais parti d'Ostende le 15 mars 1916 pour rallier l'Amérique du sud avec dans ses cales une grande réserve d'or appartenant au Kaiser GUILLAUME II. Lors de la première nuit de cette traversée, le Tubantia est coulé par une torpille tiré d'un sous-marin Allemand en ayant reçu l'ordre. De multiples zones d'ombre subsiste quant au rôle de GUILLAUME II dans ce nauffrage ou celui d'un certain O'DONNAIGAIN. Ce dernier, agent Allemand d'origine Irlandaise, échoua dans sa tentative pour récupérer cet or et mourut assassiné peu de temps après.

Le Languedoc qui assurait dans la seconde moitié du XIXème siècle près de 40% de la production viticole française est mise à mal par les effets conjugués du phylloxéra (puceron transmettant la maladie du même nom à la vigne) et l'afflux de vins mouillés (ajout d'eau) et chaptalisés (ajout de sucre pour augmenter la teneur en alcool) qui tirent les prix vers le bas. S'amorce alors un mouvement de révolte sous l'impulsion de Marcelin ALBERT, cafetier dans le village d'Argeliers, proche de Narbonne. Il crée le comité de défense viticole (ou comité d'Argeliers) dont il prend la tête. Le mouvement ne cessera de prendre de l'ampleur jusqu'à la manifestation des 9 et 10 juin 1907 à Montpellier qui rassemble près du 800 000 personnes.

Alain DECAUX évoque le meurtre de l'amiral DARLAN par Fernand BONNIER DE LA CHAPELLE à Alger le 24 décembre 1942, le remplaçant dans le contexte de l'époque et notamment, la mise en place du débarquement allié en Afrique du nord. Appelé à Alger au chevet de son fils malade, l'amiral DARLAN se retrouve au coeur de tractations avec les Américains en tant que représentant du régime de Vichy. Par sa position compliquée, ayant remis la France dans la guerre lors du débarquement. Alain DECAUX met en cause le comte de Paris en affirmant que c'est bien lui qui a donné l'ordre d'éliminer l'amiral DARLAN avec l'accord du Général DE GAULLE. Madame D'ASTIER DE LAVIGERIE atteste entendu la déclaration du comte de Paris : "l'amiral DARLAN doit être éliminé. Il faut le faire disparaître par tous les moyens".

Après avoir rencontré Vincent MOULIA, Alain DECAUX raconte l'histoire de cet homme, soldat français lors de la première guerre mondiale. Il évoque sa vie et notamment les faits d'armes de ce caporal lors du conflit. En avril 1917, l'échec de l'offensive NIVELLE entraîne une série de mutineries dans l'armée Française. A tort, le caporal MOULIA est fait prisonnier et condamné à mort pour l'exemple pour mutinerie. Il parviendra à s'échapper la veille de son exécution la nuit du 11 au 12 juin 1917. Il sera amnistié en 1933 et c'est à la suite ce cette émission que lui sera rendue sa croix de guerre.

Alain DECAUX évoque la révolte du lundi de Pâques du 24 avril 1916 en Irlande. Après avoir fait l'historique des relations entre l'Angleterre et l'Irlande au fil des siècles sur fond d'opposition entre catholiques et protestants, de révoltes pour l'indépendance de l'Irlande, Alain DECAUX décrit les évènements qui amenèrent cette insurrection violemment réprimée par les troupes britanniques. Cette défaite des indépendantistes représente malgré tout l'élément fondateur de l'IRA et par extension de la naissance de la République d'Irlande.

Alain DECAUX raconte la vie de Louise MICHEL qui vécût toutes les luttes, ouvrières et féministes, de la fin du xix siècle. Il dépeint avec chaleur la riche personnalité de cette femme qui fût l'une des grandes figures de la commune de Paris, sa rencontre avec Clemenceaux et ses engagements.

Alain DECAUX évoque la guerre des Camisards dont le point de départ est l'assassinat de l'abbé du Chaila au Pont-de-Montvert le 24 juillet 1702 sous l'impulsion d'un "prophète", Abraham MAZEL. Depuis la révocation de l'édit de Nantes, les persécutions contre les protestants se multiplient. La population des Cévennes composée à 90% de protestants s'organise donc pour lutter contre les troupes royales cherchant à les faire se convertir au catholicisme pour asseoir le pouvoir de Louis XIV, roi de "droit divin". Cette guerre sera menée par Jean CAVALIER qui finira par négocier et n'obtiendra que la possibilité pour les protestants de fuir à l'étranger.