Saison 1 (Apostrophes)

Pour la première émission, les invités sur le plateau sontt Émile Pollack, René Floriot , Charles Libman, Claude Charmes un ancien condamné devenu auteur) et Paul Lefevre chroniqueur judiciaire.

Sur Antenne 2, ce vendredi 17 janvier 1975, à 21h40, retrouvez Bernard Pivot et le second numéro de sa nouvelle émission « Apostrophes ».

Sur Antenne 2, ce vendredi 24 janvier 1975, à 21h40, retrouvez Bernard Pivot et le troisième numéro de sa nouvelle émission « Apostrophes ».

Sur Antenne 2, ce vendredi 31 janvier 1975, à 21h40, retrouvez Bernard Pivot et le quatrième numéro de sa nouvelle émission « Apostrophes ». Les invités : Michèle Perrein, auteur de « Le Mâle aimant », Louisette Blanquart pour « Femme, l'âge politique » ; Victoria Therame pour « Hosto blues » ; Antoinette Fouque, Nicole Millinare, duchesse de Bedford pour « Nicole Nobody » ; Pascal Laine, « La Femme et ses images ». Avec la participation de Marie-Pierre Herzog, directrice de la division des Droits de l'Homme à l'UNESCO.

François Mitterrand (Premier nuisible de France) échange sur son rapport à l’écriture et les auteurs qu’il affectionne : Maurice Barrès, Lamartine, Jacques Chardonne, Jules Renard, Dino Buzzati…. Les invités s’expriment sur le dernier livre, « La Paille et le grain » et le style du Premier secrétaire du Parti socialiste.

Sur Antenne 2, ce vendredi 14 février 1975, à 21h40, retrouvez Bernard Pivot et le sixième numéro de son émission « Apostrophes ».

À l’occasion de la sortie en librairie de nombreux livres sur Staline, Bernard Pivot invite Dominique Desanti, Dimitri Panine, Jean Ellenstein et Max Gallo. Ensemble, ils échangent sur le stalinisme soviétique et le stalinisme français.

Chez les Celtes, on ne pouvait divorcer avant d’avoir fait un effort de cohabitation pendant sept ans ! Bernard Pivot, Françoise Giroud, Hervé Bazin, Claire Cayron et Lise-Vincent Doucet-Bon débattent sur le divorce, sa procédure, ses conséquences et la condition féminine.

Ils ont accepté de participer à cet échange assez rare par conviction : celle qui affirme que seul le dialogue entre les deux parties en conflit peut mener à la paix. Un écrivain israélien. Saul Friedlander, et deux écrivains égyptiens qualifiés sous le pseudonyme de Mahmoud Hussein, abordent ensemble ce sujet délicat.

« La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas »… Sur le plateau, Georges Brassens est assis à côté des généraux quatre étoiles Bigeard et Buis et du capitaine Pierre Sergent ! Ensemble, ils débattent sur l’engagement, le commandement, la guerre, la politisation de l’armée, l’antimilitarisme…

Bien qu'ils aient tous une brillante carrière à la télévision ou au cinéma, c'est en prenant la plume qu'ils ont décidé, cette fois-ci, de s'exprimer. Un nouveau défi pour certains, une évidence pour d'autres... Ils y évoquent principalement des souvenirs, rendant ainsi plus concrets certains moments en les écrivant noir sur blanc.

1975 est une « année sainte » avec le pontife Paul VI. Que reste-t-il de la prédication de Jésus Christ en 1975 ? À l'occasion du Vendredi saint, Bernard Pivot s'entoure d'un petit comité d'ecclésiastiques fraîchement publiés pour tenter d'esquisser une réponse à cette question. Un débat particulièrement porteur, à la croisée de la théologie et de la littérature.

L'influence de la culture du crétinisme à l'américaine est-elle en train de s'immiscer dans le monde intellectuel français ? Entre l'admiration et le mimétisme, la limite est parfois bien floue. Si bien que l'on finit par se demander si la littérature française n'est pas en train d'être menacée par l'hégémonie culturelle d'outre-Atlantique et cela depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Bernard Pivot reçoit en direct Alexandre Soljenitsyne. L’écrivain dissident soviétique est interrogé par Jean d’Ormesson, Jean Daniel, Georges Nivat et Pierre Daix. Ensemble ils évoquent le Goulag, la clandestinité de son écriture, la mémoire, la révolution et la contre révolution, la liberté, le matérialisme occidental, le peuple russe.

Pour le quinzième numéro de l'émission, Bernard Pivot a choisi le thème de l'Argot et propose un débat général sûr l'Argot et diverses anecdotes en Argot. Pour l'anecdote, le générique début est dit en Argot. Les invités : Frédéric Dard « Je le jure » , Alphonse Bouvard « La Méthode à mimile : L'Argot sans peine ». Michel Audiard « Le Petit Cheval de retour », Pierre Guiraud « L'Argot » et son second livre « Le Français populaire ». Auguste le Breton « L'Argomuche chez les vrais de vrais » aux éditions Presses de la Cité. Jacques François lit un passage de « La Femme rompue » de Simone de Beauvoir.

L'histoire d'un révolutionnaire vue par des personnalités qui, de près ou de loin, ont été touchées par l'esprit trotskiste. La vie de Léon Trosky a été jalonnée par de longs combats : l'opposition à la bureaucratie, la défense de l'internationalisme révolutionnaire, la révolution d'octobre... Tout cela, au nom de l'émancipation de l'homme.

Crise des professionnels du livre en direct et en public depuis le Festival international du livre de Nice ! Politiques, libraires, éditeurs, auteurs débattent de la lecture, la centralisation des maisons d'édition à Paris, la production littéraire, le coût des ouvrages et enfin l'utilité d'un festival du livre...

Ils sont ceux qui soignent, mais qui prennent rarement le temps d'exposer leurs souffrances. Pourtant, les médecins connaissent, eux aussi, des maux qui méritent qu'on y accorde du temps et de l'importance. Comment parvenir à panser leurs plaies et à créer une atmosphère plus sereine dans le milieu hospitalier ?

Alors que la question des violences policières occupe de nouveau le débat, en 1975, Angela Davis, condamnée puis acquittée, raconte son procès à Bernard Pivot. Cette grande figure de l’antiracisme, surnommée la « Jeanne d'Arc des Black Panthers » dénonce la violence « inhérente à la structure du système policier ».

Pendant près de deux siècles, l'Inde a connu la domination britannique. En 1947, le pays est indépendant : à la célébration générale succèdent des tensions religieuses et politiques. La répartition du territoire a eu pour conséquence de provoquer des conflits entre hindous et musulmans. En 1948, un homme en a payé le prix fort : Mahatma Gandhi.

Bernard Pivot reçoit, en direct, l’auteur de Lolita. Vladimir Nabokov, dans un français parfait, s‘exprime sur son quotidien, ses origines cosmopolites, les langues russe et française, son écriture, le succès de Lolita, ses romans, la nature, la protection des espèces rares, les papillons et le jeu d’échecs.

Discussion autour du rôle de Gandhi, Nehru et Jinnah dans l'indépendance de l'Inde. Après près d'un siècle passé sous autorité britannique, l'Inde devient un pays à part entière : libre et indépendant. Toutefois, des conflits d'ordre politique, culturel et religieux soumettent le territoire à de rudes tensions.

« L’émission aura son orgasme » annonce Bernard Pivot dès le début ! Comment deux sexologues et trois romanciers, dont Romain Gary, parlent de la sexualité, d’épanouissement sexuel, de la masturbation, de l’angoisse de l’impuissance, des femmes profondes ou moins profondes, de la sexologie, des mouvements féministes sponsorisées par les USA...

Se sentir épié en permanence, écouté par des oreilles qui ne devraient pas être aussi attentives, observé par des regards intéressés... La surveillance électronique est entrée dans le quotidien des Français. Bienvenue dans un monde sous domination américaine. Mais qu'en est-il alors de la vie privée, de l'intimité, de ces petits secrets que nous avons tous et que nous aimerions garder pour nous ?

Henri Amouroux, Pierre Seghers, Marcel Carné et les autres invités débattent autour du théâtre, du cinéma et de la littérature sous l'Occupation. Panorama culturel de l’époque : la censure, le public, la symbolique du bleu-blanc-rouge, les grandes créations, les auteurs émergents.

André Rossi, Edmonde Charles-Roux, Jean Rocchi et trois journalistes tentent de cerner les liens entre le pouvoir et les médias. L’histoire de la radiotélévision et de la radio est retracée au travers les parcours journalistiques et une vive discussion naît autour de la qualité des programmes et de la pression gouvernementale sur les moyens audiovisuels.

Au cœur des légendes, des écrits et de la vie des hommes depuis tout temps la mer fascine, tantôt par son calme et sa volupté, tantôt par sa fougue et son imprévisibilité. Autour de la table, plusieurs auteurs de récits marins se réunissent pour évoquer leurs histoires et leur passion pour l’océan et la voile.

L'enfance est une période propice aux apprentissages. Bernard Pivot reçoit des romanciers, un éthologiste, et une enseignante pour parler de pédagogie, des surdoués, et aussi des relations sexuelles entre jeunes adolescents et adultes, vantées par Gabriel Matzneff et considérées par Jeanne Délais comme un « attentat à la dignité de l'enfant »...

Bernard Pivot consacre son émission aux révolutionnaires. Raymond Abellio, Jean-Paul Dollé, Régis Debray, Natacha Michel et les autres invités échangent sur l’engagement, l’action et les figures de révolutions socialistes, communistes, maoïstes, vietnamiennes et d’Amérique Latine.

Débat vif autour du cas Roland Farjon, accusé d'avoir révélé des informations importantes aux Allemands. Pourtant l'homme était un résistant de la première heure, membre de l'Organisation civile et militaire, déjà fait prisonnier par les Allemands par le passé. Jugé pour complicité, Roland Farjon disparaîtra mystérieusement peu de temps après.

Autour de la table, les invités s'aventurent dans un débat houleux. C'est peu dire lorsqu'on sait la tension entre le religieux et le politique. Pourtant, c'est bel et bien l'intrication de ces pôles qu'il s'agit d'aborder en essayant, entre autres, de comprendre si les Évangiles de Jean peuvent être compris à la lumière du Capital de Marx.

Vrai, faux noble… ? Fernand de Saint-Simon, François de Negroni, Jean-Edern Hallier et deux nobles discutent de la noblesse. Les définitions varient : minorité ethnique mondaine, personnes au service du pouvoir exécutif, hobereaux dégénérés, porteurs de particules et de titres, race résistante aux épreuves du temps… !

Blessante, aliénante, à l’origine des plus grands maux de l’histoire, l’intolérance est un fléau que l’homme n’est jamais parvenu à éradiquer. Pour en cerner tous les contours et les expressions, Bernard Pivot reçoit des essayistes, des économistes, des politiques, des éditeurs. Tous ont leur vision bien à eux.

Premier ministre sous Pompidou, maire de Bordeaux pendant 48 ans et incontournable allié du général de Gaulle, Jacques Chaban-Delmas, dit « Chaban », présente ici son dernier ouvrage intitulé « L'Ardeur ». Si certains y voient une tentative pour revenir sur le devant de la scène politique, Chaban vient s'expliquer sur la véritable teneur de son livre.

L'homme a-t-il tendance à se prendre pour Dieu ? Il souhaite contrôler ce qui ne dépend pas de lui, avoir une marge de manœuvre sur ce qui lui échappe. Ainsi, maîtriser sa mort devient un nouvel objectif : nous choisissons d'y mettre un terme par le suicide, nous apprenons à mieux l'appréhender ou, dans une démarche stoïcienne, à ne même plus la craindre.

Quatre écrivains évoquent le rapport des femmes à la sexualité. Regard féminin sur le plaisir charnel, mais aussi sur la diversité des orientations sexuelles, l'exploration de son propre corps et le féminisme. Le pouvoir et la parole sont donnés aux femmes : sexe « faible », fortement décidé à défendre sa sexualité.

Bernard Pivot présente « son petit conseil d’administration » composé de Jean Chenevier, Jacques Estienne, Georges Montaron et de Claude Neuschwander, à qui son père disait, « Je préférerais avoir une fille putain qu’un fils de gauche ». Comme cela se comprend... Au programme : socialisme d'entreprise, capitalisme, syndicalisme, progrès social, dignité des hommes...

L'origine de l'univers ne cesse de déchaîner les passions et d'engendrer de nouvelles théories, parfois déconcertantes. Des chercheurs tentent de percer les mystères du cosmos en évoquant l'intervention d'extraterrestres ou de forces occultes. L'occasion de soutenir leurs thèses devant l'archéologue Jean-Pierre Adam, très amusé.

L'amour de la terre suffit-il à contrer les difficultés liées à la surproduction ? Pour ces agriculteurs et ces paysans, l'industrialisation a eu pour effet de mettre en péril leurs conditions de vie et de travail. Pourtant, ce mode de vie ils l'ont choisi et le défendent : le respect de la nature est une valeur à préserver coûte que coûte.

Deux opinions très tranchées sur la Chine, sa culture et sa politique s'affrontent sur le plateau : d'une part celle de Han Suyin, d'autre part celle de Lucien Bodard. Si la première applaudit les progrès qui ont été faits par le pays durant ces dernières décennies, le second reste un fervent admirateur de la Chine d'autrefois.