Saison 1 (L'homme de l'ombre)

Une nuit, à Rouen, Korps, un petit trafiquant, tente de faire chanter Noumier directeur d'une entreprise de transports internationaux pour exiger de lui un acheminement de drogue. Devant son refus, il l'abat et s'enfuit. Mais Noumier ayant pu avertir la police, le crime de Korps était signé. Le procureur de la République demanda l'ouverture du procès et en son absence, Korps est condamné à mort par contumace. La veuve et le fils de Noumier sont aussitôt victimes de la calomnie publique qui affirme que Noumier était un gangster.

Un certain Jean Plasnier, séduisant architecte, se présente à l'agence Rigaud et se dit prêt à donner toute sa fortune au "Patron" s'il retrouve une certaine Evelyne Dupuy, disparue depuis deux ans. L'enquête mène le Patron au dernier domicile d'Evelyne Dupuy, un garni minable, dont la concierge lui apprend que la disparue est morte à l'hôpital, un an plus tôt, dans une crise de delirium tremens. Mais, fait extrêmement troublant, la concierge continue à recevoir chaque mois pour le loyer un mandat signé de la jeune femme. Les vérifications prouvent qu'Evelyne Dupuy est bien morte et qu'elle a été enterrée dans le carré des indigents au cimetière du Père Lachaise

Ramanencq fait part de ses inquiétudes au Patron et lui demande de le protéger. Le Patron, étonné que Ramanencq ait fait appel à ses services plutôt que de s'adresser à la police, le fait suivre par Nicole. Celle-ci le voit déposer une mallette à la consigne de la gare Saint-Lazare et expédier par la poste le bulletin de consigne. Cependant le Patron qui sait que Jeff cherche un ouvrier discret pour monter une cloison de bois dans la cave, parvient, déguisé en menuisier, à se faire embaucher par celui-ci. Le soir même, le Patron exigeant durement de lui des explications au sujet de la mallette, l'horloger lui déclare qu'il n'a plus besoin de ses services

Delaunay, un industriel, s'est associé depuis trois mois à un ancien ami, un certain Likatchev dont il souhaite exploiter les inventions. Mais Delaunay a des doutes sur la probité de Likatchev et demande au Patron d'enquêter sur la moralité de l'inventeur, en le provoquant. Le Patron refuse ce rôle délictueux et indigne de lui. Le même jour, le directeur du contre-espionnage convoque l'ancien commissaire et le pousse en raison d'intérêts supérieurs à revenir sur sa décision. A contre-coeur le Patron accepte la mission secrète qui lui est confiée. Et c'est ainsi que quelques jours plus tard, Likatchev reçoit une lettre qui le laisse intrigué et rêveur...

Un certain Ludvika édite à Stockholm une revue de mode dans lesquels les douze plus grands couturiers parisiens retrouvent un grand nombre de leurs modèles réputés secrets. Mais il faut établir la preuve juridique et irréfutable du vol. Ludvika prétend en effet que ce sont ses dessins qui ont l'antériorité. Qui renseigne Ludvika ? Par quelle filière les croquis sont-ils acheminés jusqu'à lui ? Le Patron, chargé de l'enquête soupçonne une journaliste dessinatrice éthiopienne, Lucia Bonfante. Or un mannequin, Myriam, se présente à l'agence Rigaud et s'accuse du vol, mais refuse de dire pour qui elle travaille. Fred et le Patron vont élire domicile dans l'hôtel où est descendue la journaliste éthiopienne.

Le peintre Pierre Noyelle est lié par contrat à Serge et Véra Nadaf, propriétaires d'une galerie d'art. Mais Serge, ami de longue date de Pierre, ne vend pas ses toiles et faute d'argent, le peintre ne peut plus payer les traites du pavillon de banlieue où il vit avec sa jeune femme Sophie. Déprimé, à bout de ressources et doutant de son talent, il disparait brusquement. Sophie redoutant un suicide confie ses inquiétudes à Serge et Véra. Alors que Serge s'efforce de minimiser le fait, Véra emmène Sophie chez le Patron qu'elle charge de retrouver Pierre.