Miniseries (Rematch)

1996. Garry Kasparov, champion du monde incontesté des échecs, affronte l’ordinateur DEEP BLUE. Helen Brock, vice présidente chez IBM, convainc Garry de participer au rematch du siècle. Cette fois-ci, Deep Blue sera un adversaire beaucoup plus redoutable. Garry pourrait bien affronter la première intelligence artificielle. Ce qui était une expérience scientifique devient un combat Humain vs Machine.

C’est la confrontation du siècle : Garry Kasparov VS Deep Blue. Le superordinateur peut calculer jusqu’à 200 millions de coups à la seconde. Des tensions au sein des deux clans surgissent. Dans sa quête pour devenir le meilleur de tous les temps, Kasparov a dû faire des sacrifices personnels. Les yeux de la planète sont rivés sur le Round 1. Kasparov est le défenseur de l’humanité.

Kasparov a perdu le Round 2. Un ordinateur a battu l’un des êtres humains les plus intelligents de la planète. La guerre psychologique est lancée sur et hors de l’échiquier. Désespérée, cherchant la victoire à tout prix, Helen Brock fait fi des conseils de Paul et P.C. Les rapports acrimonieux chamboulent les fondements du rematch.

Garry met à exécution les menaces de Roger, son nouvel agent. Pressée par la direction d’IBM, Helen lui lance un ultimatum pour qu’il revienne dans la partie. Garry se remémore alors son célèbre duel contre Anatoli Karpov en 1984, dans le contexte de la dictature soviétique.

PC constate qu’Helen l’a une nouvelle fois trahi. La quatrième manche débute en faveur de Garry, mais la surprise change de camp. Garry devient franchement paranoïaque tandis que PC s’efforce de reprendre le contrôle sur Deep Blue, entrant en conflit avec Paul. Garry, perdu, reprend contact avec Alisa, son ex-femme.

L’issue du match est de plus en plus incertaine, et la tension monte au sein de chaque équipe. Tandis que Helen valide la stratégie audacieuse de Paul, Garry, soutenu par le public new-yorkais, cherche l’appui de la communauté des joueurs d’échecs. Des souvenirs d’enfance remontent : il se revoit quand il n’était qu’un tout jeune joueur face à son père mourant…