Jacqueline Auriol

Informations Personnelles

Métier
Acting
Date de naissance
5 novembre 1917 (82 ans)
Date de décès
11 février 2000
Lieu de naissance
Challans, Vendée, France

Jacqueline Auriol

Biographie

Jacqueline Auriol, née Jacqueline Douet le 5 novembre 1917 à Challans (Vendée) et morte le 11 février 2000 dans le 4e arrondissement de Paris, est une aviatrice française.

Elle est la deuxième femme pilote d'essai en France, après Adrienne Bolland.

Après des études secondaires au lycée Blanche-de-Castille de Nantes, elle se sent attirée vers l'art et histoire de l'art et s'inscrit à l'École du Louvre. Elle prend son baptême de l'air à Grenoble à seize ans, sans conviction.

En février 1938, elle épouse Paul Auriol (1918-1992), fils de Vincent Auriol, élu président de la IVe République en 1947. En 1947, elle s'occupe de la décoration de certaines pièces du palais de l'Élysée après l'élection de son beau-père. Ancien diplômé de l'École libre des sciences politiques, cadre dans l'électricité, Paul Auriol travaille auprès de son père pendant son mandat présidentiel comme secrétaire général adjoint de la présidence de la République (1947-1954). Il continue sa carrière comme contrôleur général à EDF et à partir de 1962 secrétaire général du comité national français de la Conférence mondiale de l'énergie.

Jacqueline Auriol apprend à piloter sur un biplan Stampe et obtient ses brevets, premier et second degrés, en 1948. L'aviation devient alors une passion et elle passe à la voltige aérienne pour se perfectionner.

Le 11 juillet 1949, elle est victime d'un accident sur la Seine entre Meulan-en-Yvelines et Les Mureaux, alors qu'elle est copilote d'un prototype d'hydravion, un SCAN 30, construit par la Société de construction aéronavale. Lors de ce vol d'essai, l'appareil vole trop bas, et sa coque touche l'eau brutalement. L'amphibie bascule, happé par l'eau, puis se retourne en ne laissant pas le temps à Paul Mingam, le pilote de la SCAN, de réagir. Des trois passagers présents à bord (outre Mingam, se trouve aussi le PDG de SCAN, M. Guédon), Jacqueline Auriol est la plus gravement blessée: elle a plusieurs fractures du crâne et est défigurée. Elle subit en deux ans une vingtaine d'interventions chirurgicales effectuées aux États-Unis. Avec beaucoup d'obstination, elle se remet à piloter, passera ses brevets militaires, de vol à voile et d'hélicoptère.

Le 21 décembre 1952, elle bat un record de vitesse féminin sur avion à réaction Mistral à la moyenne de 855,92 km/h. L’Américaine Jacqueline Cochran lui reprend ce record le 20 mai 1953 à 1 050 km/h.

Le 15 août 1953, Jacqueline Auriol est la première Européenne à franchir le mur du son, à bord d'un Mystère II.

Le 20 avril 1954, elle entre à l'École du personnel navigant d'essais et de réception (EPNER) et en sort le 18 novembre 1955, brevetée pilote d'essai. Elle intègre ensuite le très fermé Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge.

Jacqueline Cochran, alors vice-présidente de la Fédération aéronautique internationale (FAI), fait tout pour conserver son titre de «femme la plus rapide du monde», et annonce en mai 1955 que les records féminins seraient abolis le 1er juin de la même année. Mais Jacqueline Auriol, très déterminée, reprend le record de vitesse avec 1 151 km/h sur Dassault Mystère IV le 31 mai 1955, contraignant sa concurrente à revenir sur sa décision. ...

Source: Article "Jacqueline Auriol" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Filmographie